Sophie Coroller a étudié les arts graphiques à paris. Elle a abandonné le dessin en 1990 et invente depuis lors, dans son atelier de Bourgogne, des "figures" (aux deux sens qu'a ce mot en géométrie plane et dans la danse), où l'espace est engendré par la répétition d'un même motif à deux dimensions et de ses transformés par une variété de symétries planes.
On pourrait dire que Sophie Coroller fait des mathématiques sans le savoir, comme Monsieur Jourdain ou encore comme Faraday dont Maxwell disait qu'il était mathématicien sans avoir appris les mathématiques.
Françoise Balibar
La science prise en elle-même comme connaissance se trouve dans la même situation que l'art que l'on veut faire parfois aussi passer pour une sorte de connaissance: tous deux sont fictifs, alors que le jeu est factif et que la technique est effective.
R.Queneau, Bords, Hermann, 1983, p.126
Sophie Coroller studied graphic arts in Paris. After a period devoted to drawing, she gave it up in 1990. She then moved to a small village in Burgundy. In her studio there, she creates what might be called "figures",
in the geometrical sense of the word as well as with the meaning the word has in ballet dancing. In these figures, space is created through repetition of a same two-dimensional pattern, either identically or after transformation by one of its symmetries. In a way, Sophie Coroller is a mathematician although she was never trained as such--much in the way James Clerk Maxwell used to say that Faraday was a mathematician without having learned mathematics.
Françoise Balibar
Sophie Coroller © 2018 I
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